BiogRaphie

Originaire de la région bordelaise, pour ne pas nommer Bazas cher à son cœur, Emilie ZébeRt consacre son enfance et son adolescence à la danse classique, jazz et contemporaine qu’elle étudie intensivement auprès de sa maman Annick Lejeune et d’autres professeurs reconnus, Cristina Hamel, Noëlle Winkelmann, Piotr Nardelli, Paul Haze, Géraldine Armstrong, Bruno Agati, Alan Onickel, lors de stages internationaux à Thonon-les-bains, Bonn, Biarritz et St-Cyprien. Parallèlement, quelques années de piano, dessin, jonglage et beaucoup de sports (surtout du basket) la forment tandis qu’elle cultive une grande passion pour le théâtre.

Le baccalauréat littéraire est laborieux en 2003, Emilie se réfugie sous les toits parisiens, animée par le théâtre. Admise au cours Florent dans la classe de Pétronille de Saint Rapt, la découverte prend des aiRs de liberté assurée.

Elle joue rapidement le rôle de Cécile dans une adaptation des Deux Timides de Labiche, mis en scène par Jean-Louis Bauer et Michel Rosenmann, au théâtre de Nesles, en 2004.

« Côté cour », elle étudie auprès de Christian Croset, Frédérique Farina, Christophe Garcia, Sylvia Bergé, Luc Galissaire (stages cinéma), s’en suit l’obtention du diplôme florentin, merci François !

La rencontre avec Michel Durand, danseur et chorégraphe de l’école l’enrichie de nouveauté. Elle intègre sa troupe en 2005, devient son assistante, on joue Hair, Les Misérables, Cabaret, Evita, Saturday Night Fever, West Side Story, ça résonne dans les couloirs. Michel créé une comédie musicale sur les chansons de Piaf et Brel : Paris-Bruxelles-Amsterdam, il faut réserver au théâtre de Ménilmontant, mais oui madame. La troupe évolue au fil des spectacles, elle est à l’affiche de Roméo et Juliette en tournée et Music-hall à Lille en 2006-2007. On vit en dansant pour les mairies de Paris en l’an 2008 : 70’s au Trianon, théâtre de la Porte St Martin, Blancs Manteaux, Casino de Paris, Olympe de Gouge, Auditorium de St Germain… En novembre, Charleston s’exporte dans le cadre du festival du film à Marrakech, la dolce vita. Leur travail continue avec des événementiels ainsi que des défilés de mode chorégraphiés à Rambouillet, Vernon, Chartres, Pontoise et Evreux sous la direction de Morgan Promotion Artistique. En 2014 sonne l’èRe des 30 ans, une page se tourne dans les envies ; la place manque sur les murs de sa cuisine consacrés aux affiches de spectacle.

Entretemps, 2005 « flash », Emilie est en photo couverture pour les pages jaunes, c’est marrant.

La vie va bon train, elle met en scène Bal-Trap, de Xavier Durringer, jouant le rôle de Bulle. La même année, en 2006, elle interprète plusieurs personnages dans Les Pas Perdus, de Denise Bonal, dirigé par Simon Gourfink dans le cadre scolaire.

2007 a l’âme russe, elle est Anna Pétrovna dans Platonov, de Anton Tchekhov, mis en scène par Mélina Krempp. Elle reprend son rôle dans l’adaptation de la pièce Platonov (Héritages) en 2008 au théâtre de l’Ile Saint-Louis Paul Rey, après avoir participé à la fondation de la compagnie « Debout sur le Fil ».

Par la suite, au théâtre de La Tempête, l’atelier de Philippe Adrien sur Tchekhov lui ouvre des portes et quelques écrits avec Vladimir Ant mais rien de très florissant.

D’avril 2009 à décembre 2011, elle incarne Lila dans Canaille dance sur la péniche Story boat, au festival de Bougival ainsi qu’au théâtre Le Funambule Montmartre. C’est une création d’écriture collective, orchestrée par Julien Dalex, autour de la vie d’un cabaret à New-York dans les années 20 : danse et jeu se retrouvent naturellement. Trois pirouettes et deux tournages se succèdent, Les Bougons, M6 production, ainsi qu’un film didactique, Fédération du Commerce et de l’Industrie, réalisé par R2 Agence Digitale.

L’intermittence figure dix années de sa vie au sens propre. La jonglerie professionnelle en vaut la chandelle. Chaque levé de soleil a son lot d’aventures. A la lueur des rencontres, Emilie fréquente avec curiosité un autre plateau, celui des copains restaurateurs en recherche permanente de personnel. Oui chef, chaud devant, on agite les gambettes pour satisfaire les gourmands et le porte-feuille nécessaire au loyer parisien. Les accoudés historiques du bar balancent pas mal en attendant Godot.

Dorénavant elle butine dans le milieu de la communication et découvre d’autres horizons.

Les voyages pimentent sa vie quand soudain une araignée câline les hauteurs de son corps. L’impensable anecdote réelle de frayeur donne naissance non pas à Spiderwoman de la rive gauche mais bel et bien à une irrésistible envie d’écrire.

De ronds de jambe en découvertes, son appétit se bonifie et réveille son clavier d’une furie justicière de mots. Evidemment, maman vérifie toujours ses conjugaisons à l’impératif pour ne pas fausser la société mobile peuplée de saisie intuitive. Tous les deux ans, elle continue les pas de bourré en participant à ses spectacles où de nouveaux personnages prennent vie. C’est en créant qu’on s’amuse à Bazas city.

Depuis peinture et écriture sont au rendez-vous chaque matin ou presque.

Bienvenue sur son aiRe de jeux, l’èRe des nouvelles, L’aiR de Rien : emilie.paris

L’araignée s’appelait Jeannette.