Rive droite

Confuse pensée, tu reviens de loin !
Visage blafard, tremblante de peur,
Incertitude, va-t-en ! Je t’en prie !

Il n’est pas mien le temps de rien,
ni cette ébauche peinte sans espoir.

Regarde la trahison devant toi,
elle n’est guère l’éveil qui te convient.

Je suis allé trop vite disait-il,
j’ignorais l’ardente futilité.

L’autre hurle, moi j’échoue, lui s’en va.
Est-ce donc ça nos âmes en peine ?
Souffrance, tu nous isoles soudain.

Je te salue, tu es passé, sans moi.

J’erre sur le pont Marie, doucement,
Le vent pénètre mon corps lourd et froid.
Figée, je surprends l’ami sourire,
celui qui aide, celui qui aime.

Bonsoir jeune fou, que fais-tu donc là ?

Tu as supposé ma légèreté,
une esquisse sur mes lèvres, oh oui !
Ici, j’ai senti l’oubli de l’ennui.

Beauté originelle sans pudeur,
joli bonheur, ma bouche s’agrandit.

Mais pour demain ? Le pont, le vent, l’ami,
amenez-moi sur la rive là-bas.

La lumière a l’apparence du feu
attirante de joie à vos côtés.

Ridons notre vie d’une joue à l’autre !
L’avenir n’a de regret que pouR eux
donc excusez-moi, je suis invitée !

© Emilie ZébeRt

2 réflexions au sujet de « Rive droite »

  1. Tu as raison Mimi ridons, ridons … Les rides sont les marques de notre vie, non ? Je t’aime

À vos mots !