Une chanson douce

Le manipulateur,
Pour un double whisky,
Survit larmes à l’heure.

Créditeur de minuit,
Il sourit le charmeur
Aux dames trop jolies.

Il prévient et surgit
A l’ombre des frayeurs
De nos vies sans soucis.

Il est là, on l’admire,
Méprisant de ceux qui
Fêtaient nos souvenirs.

Parfait, beau et gentil,
Prêt à nous démolir,
Il sait tout mieux qu’autrui !

Il sent bon l’aiR nouveau,
On l’écoute, sûr de lui,
Toujours frais pour l’oiseau.

Il nous a, il nous tient
Et finit par nous dire :
« Demain je serai loin ».

Où va-t-il, que vit-il ?
On a tout fait pour lui,
Jusqu’au dernier pistil !

Nous aurait-il volé ?
On a cru, oh ! parleur,
Qu’il n’était pas mauvais.

C’était une soirée,
Invités chez Gustave
Où on devait danser…

Des pleurs nous avons ri,
Face à Jessica Jones
Le héRos s’est enfui.

© Emilie ZébeRt

À vos mots !